La Molière

 

 

Canton de St Geniez d'Olt

Commune de St Geniez d'Olt et d'Aubrac

Code postal : 12130

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Pour avoir une vue satellite de ce hameau :

 

La Molière, lieu où dans le temps on a extrait de la pierre pour faire des meules, se situe non loin de la Frayssinède mais pour y accéder il faut prendre la route au niveau du Bouissou... .

 

 
On peut voir sur la photo ci-dessus que le village est partagé en deux : cela est dû à une avalanche. La neige qui s'était accumulée sur les pentes des prés de la Fraissinède a provoqué un glissement qui a emporté une partie des habitations et ce le 1er Février 1845. Lire article de Jean Vaissade sur cette avalanche ...

 

Habitation avec porche d'entrée recouvert de lauzes et devant, le chemin qui conduit au moulin de la Thérèse...
Le même porche et une vue partielle d'une porte d'habitation sculptée.

 

Vue rapprochée de la porte sculptée de la maison d'habitation précédente.
Le moulin de la Thérèse situé au-dessous de la Molière, prés du ruisseau qui le faisait tourner : la Bonance.

 

Vue intérieure du vieux moulin où il ne reste plus grand chose du mécanisme, si ce n'est le bâti en bois qui recouvrait l'une des meules, une partie de roue ferrée et diverses autres choses sans importance...

(Ce récit est publié tel quel, sans aucune correction de ma part..)

Broutilles de l'Aubrac ... par jean Vaissade


Avalanche sur l'Aubrac 1er février 1845 : onze victimes


Ce drame eut pour cadre le village de la Mollière, commune d'Aurelle-Verlac dans le nord Aveyron, non loin d'Aubrac près de la Frayssinelle et des Cats, sur un site sauvage.
Le 1er lévrier 1845, le vent amoncelait la neige sur les pentes au dessus du village de la Mollière. La neige se mit à glisser sur cette pente et entraîna quatre maisons qui s'écroulèrent en ensevelissant leurs habitants sous les décombres.
Quelques autres habitants apportèrent leurs secours et purent sauver une femme et sa fille. On put aussi sortir de ces ruines deux enfants vivants de 5 et 7 ans qui avaient passé 24 heures accroupis sous les décombres. Le plus grand avait le poignet écrasé, on dut lui amputer la main. Au bout de quatre jours on arriva à sortir 11 cadavres. Dans une des quatre maisons tous les habitants avaient péri, dans une autre, seul le père de 32 ans avait survécu, dans la troisième il ne restait qu'une femme enceinte et un enfant. Les onze victimes flurent ensevelies dans une fosse commune, Le curé de la paroisse fit graver sur la tombe "ci-gît les onze victimes de l'affreuse catastrophe, le 1er lévrier 1845, à la Molière". Le village porte toujours les traces meurtrières de cette terrible avalanche. On distingue la partie du village épargnée et les tas de pierres des maisons écroulées. La végétation commence à effacer les traces de cette tragédie.

 

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